Centre Culturel Algérien à Paris: un programme spécial décliné sous le label du 60e anniversaire de l’Indépendance

Par Amina Mehali / Medianawplus

 

 Célébration du 60e anniversaire des Accords d’Evian: le Centre Culturel Algérien à Paris a concocté un programme spécial décliné sous le label du 60e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie (5 juillet 1962)

« La fin de la guerre d’indépendance algérienne, marquée, le 19 mars 1962, par la signature des Accords d’Évian par lesquels la France coloniale reconnaissait sa défaite, a été une immense victoire », souligne à ce titre Gilles Manceron, historien, spécialiste du colonialisme français.

Les accords d’Évian sont le fruit de négociations entre les représentants du Gouvernement de la République française et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour mettre fin à la guerre d’Algérie. Ces accords ont été signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains et se sont traduits par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain, soit, le 19 mars qui acte la Journée de la Victoire en Algérie.

Le programme prévu par le CCA-Paris pour marquer cette date historique, s’articule autour de trois événements :

Projection de Barberousse mes sœurs, un documentaire de Hassan Bouabdallah -Mercredi 16 mars 2022 à 19h

En 1982, Hadj Rahim réalise « Serkadji », un film de fiction sur la prison de Barberousse où furent incarcérés et exécutés des centaines de combattants du FLN. Le 3 octobre 1985, les anciennes détenues de cette prison sont invitées à une projection du film. Elles reviennent sur leurs conditions de détention qui sont relatées dans ce documentaire.

Rencontre débat autour des accords d’Évian de 19 mars 1962

Jeudi 17 mars 2022 à 19h

Avec : Mohand Thar Zeggagh dit Rachid, moudjahid, sociologue, écrivain.

Gilles Manceron, historien, spécialiste du colonialisme français.

-Exposition : Marc et Martin GARANGER, d’une Algérie à l’autre.Une mémoire en héritage.

Vernissage vendredi 18 mars à 18h30

Ouverte du 18 mars au 23 avril

Une exposition en triptyque où, sous le regard et l’objectif de Martin Garanger, sont immortalisées les ultimes retrouvailles de son père Marc avec celles et ceux dont il avait fait les portraits, terribles et sublimes, en 1960. En 1960, mon père le photographe Marc Garanger avait 25 ans. Déjà photographe professionnel, il était sursitaire et espérait échapper à la Guerre en Algérie. Ce ne fût pas le cas, et, il  fît son service militaire pendant 2 ans en Algérie à Aïn Terzine. Il a été démobilisé quelques mois avant l’indépendance de l’Algérie en 1962. (Martin Garanger)

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