Variole du singe : l’OMS déclenche le niveau d’alerte maximale

Face à la flambée de variole du singe, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclenché, ce samedi 23  juillet son plus haut niveau d’alerte.

L’annonce a été faite par  le directeur  général de l’organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.

Par Medianawplus

 » J’ai décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.Il a précisé que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé.

Il a rappelé que plus de 17.000 personnes, reparties dans 74 pays ont contracté le virus monkeypox.

Les symptômes de la maladie

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, l’infection débute par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une asthénie. La maladie provoque également des ganglions. Les adénopathies (cou, face…) sont volumineuses. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.

Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l’apparition de la fièvre, le patient développe une éruption cutanée, qui commence souvent sur le visage puis peut s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux. Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées.

Il convient de noter que les cas récemment détectés chez les HSH ont signalé une prépondérance de lésions dans la région génitale. L’atteinte cutanée survient en une seule poussée. Les lésions passent par différents stades successifs (macule, papule, vésicule, pustule puis croûte), et évoluent de façon uniforme. Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses.  La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.

La transmission du virus

La transmission du virus Monkeypox se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal (rongeurs notamment), un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels ou du matériel de lésion. Il n’y a pas habituellement d’animaux réservoirs présents en Europe.

La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, qui ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé face à face. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact cutané direct avec les liquides biologiques ou la lésion, et le contact indirect avec la lésion, par exemple par des vêtements, du linge de maison ou de la vaisselle contaminés.

 

 

 

 

 

 

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