Réforme des retraites : près de 10.000 manifestants dans la rue à Blois
- Nawel THABET
- 1 février 2023
- Centre Val de Loire
- #Blois, #Grève, #Loir-et-Cher, Réforme des retraites
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Cette deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a atteint un record ce mardi 31 janvier dans toute la France.
À Blois, une nette hausse a été enregistrée dans les rues ou près de 10.000 manifestants selon les chiffres officiels ont battu le pavé pour faire plier le gouvernement sur son projet.Ils étaient 12.000 selon les syndicats.
Par Nawel Thabet / Medianawplus
Le cortège des grévistes s’est élancé à 14h30 du parc des expositions à Blois.Des dizaines de milliers de personnes s’étaient réunis pour dire « non à l’âge de départ à la retraite à 64 ans ». Parmi eux des salariés du privé, des syndicalistes de tout bords la CFDT, la CGT,de FO , la CFTC, du FSU des familles et des étudiants.
Un cortège très coloré et sonorisé , plein de slogans inventifs, dès qu’il s’agit de mêler humour et politique.
» 49,3 Gouvernement de la Honte «
« 64 ans c’est non74 ans non plus «
La colère s’exprimait surtout contre le recul de l’âge de la retraite, et la pénibilité au travail.
pour Yannick Fontenas,de la CFDT Blois » je suis ici, parce que je ne veux pas travailler jusqu’à 64 ans. »
« À 62 ans, c’est déjà beaucoup.Moi je suis auxiliaire de vie, c’est un travail usant physiquement et moralement ».
« Dans l’idéal il ne faut pas une date butoir, quelqu’un qui a commencé jeune, doit pouvoir partir dés qu’il a fait ses 43 annuités. »
« Donc je ne veux pas qu’ils nous rajoutent des années de travail..on s’use physiquement et on souffre moralement ».
Mobilisation forte des femmes
« Ça n’est pas normal de taper toujours sur les mêmes..les actifs « , a lancé Valérie, elle aussi une auxiliaire de vie CFDT à Blois.
Elle a ajouté qu' »ils nous laissent tranquille et partir à 62 ans parce qu’on le mérite et on est déjà fatigué »
Plus de 1.27 millions de personnes ont à nouveau manifesté ce mardi, selon le ministère et 2,8 millions selon les syndicats.Lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier, les syndicats avaient fait état de plus de deux millions de manifestants, tandis que les autorités en avaient recensé un million.
Depuis La Haye, Emmanuel Macron, qui joue en partie son quinquennat sur cette réforme, a jugé celle-ci « indispensable ».
Elisabeth Borne a pour sa part joué la carte de la fermeté, affirmant que le report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans n’était « plus négociable ».