Réforme des retraites: l’examen du texte s’achève à l’Assemblée nationale ..Place au Sénat

Après deux semaines de débats houleux et de rebondissements intenses, l’examen du texte de la réforme des retraites s’est achevé vendredi 17 février , à minuit sans l’aboutissement à un vote.

Par Medianawplus

Quinze jours sous haute tension au Palais-Bourbon, n’ont pas permis aux députés d’accéder à un vote pour deux raisons: La première était la procédure législative utilisée par le gouvernement, l’article 47.1 de la Constitution qui prévoit un certain nombre de délais dont celui de 20 jours pour l’examen du texte en première lecture à l’Assemblée nationale.La deuxième était les amendements en pagaille posés par l’opposition notamment la Nupes.Le texte arrivera au Sénat à partir du 28 février pour être examiné en commission par les sénateurs.

« Nous arrivons désormais au terme de nos débats. (…) Dans le respect de la Constitution, nos débats doivent désormais prendre fin. Le délai s’achève ce soir, commence-t-il, avant de hausser le ton. « Les 20 500 amendements déposés par la Nupes auront empêché notre Assemblée d’achever l’examen du texte. », a conclu le ministre du travail, Olivier Dussopt, avec une voix abimée,les débats sur la réforme des retraites.
Il a ajouté « Le gouvernement ne peut prolonger l’examen du texte sans réduire le temps que le Sénat doit avoir. Le gouvernement saisira le Sénat du texte qu’il a initialement présenté, modifié par les amendements votés »,sous les applaudissements du camp présidentiel, tandis que les députés de la Nupes quittent l’hémicycle.

En voyant les Insoumis partir, le ministre explose : « Vous sortez, mais vous m’avez insulté (pendant) 15 jours, personne n’a craqué ! Personne n’a craqué et nous sommes là devant vous, pour la réforme », a-t-il crié, le visage rougi par la colère.
Le ministre du Travail a été insulté . « Vous êtes un imposteur et un assassin » lui a lancé lundi Aurélien Saintoul, député LFI des Hauts-de-Seine.Ce dernier a fini par présenter ses excuses.
Auparavant,un « tweet macabre » du député LFI, Thomas Portes, pied sur un ballon de foot à son effigie.Des Élus et sympathisants ont publié sur le site du JDD une tribune « de soutien » au ministre. Ils y dénoncent ces attaques.

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