Clara de BORT, Directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, crédit photo l'ARS

Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire,salue la décision du maintien de 112 médecins étrangers dans les hôpitaux de la région

« Notre système de santé souffre d’un manque de moyens humains. Nous ne pouvons nous passer de ces milliers de femmes et d’hommes qui contribuent à assurer l’offre de soins », a déclaré Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités.
C’est acté ! ils peuvent souffler.Les médecins étrangers appelés les Padhue, ne pourront pas quitter la France.Menace écartée suite à une prolongation de leurs autorisations de travail.

Une décision saluée par Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire,salue la décision du maintien de 112 médecins étrangers dans les hôpitaux de la région.

Par Nawel Thabet / Medianawplus

Jusqu’ici c’était une condition incontournable pour maintenir leur poste de travail au sein des hôpitaux en France,les médecins étrangers appelés les Padhue ( les praticiens à diplôme hors Union européenne) devaient réussir un concours très sélectif appelé « épreuves de vérification des connaissances » (EVC).
Dans un communiqué publié lundi 22 janvier, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a annoncé que les médecins étrangers ayant échoué « ne seront pas laissés sans solution » et pourront« continuer de travailler durant les mois à venir » en attendant « la délivrance d’attestations provisoires d’exercice ».

Une décision saluée par l’ARS Centre-Val de Loire

Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, salue l’annonce de ces mesures, fortement attendues par tous les acteurs concernés dans la région « la décision ministérielle est une excellente nouvelle. Elle témoigne d’une part de la confiance accordée aux établissements qui accompagnent les médecins PADHUE dans leurs parcours. Elle offre de nouvelles perspectives aux Padhue ayant échoué aux épreuves afin qu’ils persévèrent dans leur projet. Elle permet enfin de maintenir la stabilité des équipes hospitalières, dans des services parfois en tension qui ont besoin de l’ensemble des professionnels disponibles pour assurer des soins de qualité aux usagers », se réjouit-t-elle dans un communiqué, ce mardi 23 janvier.

Un assouplissement des règles qui désengorge les hôpitaux en Centre Val de Loire. Plusieurs centaines de médecins diplômés hors Union Européenne se forment et exercent dans les services hospitaliers de la région. Un grand nombre d’entre eux sont lauréats du concours cette année, ce qui implique leur départ à très court terme de la région.
Cette situation s’annonçait comme fragilisant fortement les hôpitaux de la région (notamment Dreux, Chartres, Orléans, Montargis).

Pour la directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, cette décision est la bienvenue pour soulager les Padhue qui ont échoué cette année et les encourager  à s’y former afin de pouvoir de nouveau passer l’examen.

226 candidats pour 91 places en région Centre-Val de Loire

Ils étaient 226 praticiens à présenter le concours en région Centre-Val de Loire  pour 91 places ouvertes au concours national. 114 praticiens ont été lauréats des « épreuves de vérification des connaissances » (EVC). EVC soit un taux de réussite très élevé.

L’ARS se dit fière de ce taux de réussite très élevé et de la qualité de préparation aux épreuves réalisée au sein des établissements hospitaliers en région région Centre-Val de Loire. Elle félicite l’ensemble de ces lauréats et toutes les équipes qui les ont entraînés.
Pour rappel, le Président de la République Emmanuel Macron avait demandé au gouvernement lors de la dernière conférence de presse, mardi 17 janvier 2024, des « solutions radicales » au problème des déserts médicaux.
le Chef d’État avait indiqué son souhait d’assumer de « régulariser nombre de médecins étrangers », qui tiennent le système « à bout de bras », et se trouvent dans une situation de « précarité administrative ».

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