Chrystel, Gwendal, Yannis et Albane Daniel ont assisté à l'embrasement de la vasque dans la cour du château de Blois @Emilie Marmion

De la flamme olympique à la flamme paralympique : une famille blésoise vit l’aventure Paris 2024

Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 se sont achevés dans une explosion de joie et d’émotions, la flamme paralympique prend le relais, ravivant l’enthousiasme des Français.
À Blois, une famille témoigne de son été extraordinaire, marqué par la ferveur olympique et l’attente des Jeux paralympiques. Leur histoire incarne l’esprit de Paris 2024 : inclusif, festif et inspirant.

Par Émilie Marmion

Chrystel, Gwendal et leurs deux enfants Albane et Yannis ne voulaient pour rien au monde louper le passage de la flamme paralympique à Blois le 26 août dernier. Déjà présents au début du mois de juillet pour célébrer le lancement des festivités de Paris 2024, ils sont devenus, au fil des semaines, des supporters hors pair des athlètes. Ils nous racontent leur fol été et leur envie indescriptible de voir encore briller la flamme.

« À la base, ce sont les garçons qui étaient les plus motivés pour suivre les JO, mais l’ambiance générale nous a tous transportés. Je ne pensais pas me passionner pour le sport à ce point-là », avoue Chrystel.
Comme des millions de Français, ils ont pris part progressivement à cette ferveur nationale, d’abord pour que leurs enfants prennent conscience de cet événement historique, et puis pour l’état d’esprit joyeux et festif autour des compétitions.
« Déjà, nous sommes venus sur le village olympique pour que les enfants puissent tester des sports au passage de la flamme début juillet à Blois. Ils ont pu faire du tennis, du tir, du ping-pong, des parcours sportifs, c’était très chouette pour eux », explique Chrystel. « En plus, on a eu des médailles Paris 2024 », ajoute Yannis, très content de son cadeau souvenir.

Chrystel, Gwendal, Yannis et Albane Daniel ont assisté à l’embrasement de la vasque dans la cour du château de Blois @Emilie Marmion

Bien évidemment, ils ont ensuite suivi la cérémonie d’ouverture des JO puis, dans la foulée, les premières compétitions depuis le camping. « Il y avait des grandes TV, tout le monde suivait les matchs, on se couchait à plus de minuit », se souvient Yannis, les étoiles dans les yeux. « Et parfois même, à 10 h, on était repartis à suivre les compétitions », ajoute son papa Gwendal avec un sourire malicieux. Ils ont suivi tous les sports, des plus populaires aux plus rares. Certains sportifs les ont plus marqués que d’autres, comme Léon Marchand ou les trois champions du BMX.
Mais l’événement qui restera à jamais gravé dans leurs souvenirs de famille est incontestablement le rugby à sept, qu’ils ont vécu au Stade de France. « L’ambiance était folle, on a hurlé, on a chanté, c’était génial », se souviennent-ils en chœur. Trois semaines plus tard, leurs regards ne trompent pas : au fond de leurs yeux, une flamme brille encore de joie. Alors, pour eux, il était indispensable de venir assister aux prémices des JO paralympiques pour voir la flamme embraser la vasque dans la cour du château de Blois. Et même s’ils auront repris le chemin du travail ou de l’école, ils envisagent de suivre les épreuves avec la même ferveur. Emballés par les valeurs du sport et par ces émotions positives, ils se projettent d’ailleurs déjà aux JO d’hiver de 2030 que la France accueillera !

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