Loir-et-Cher : premiers cas de fièvre catarrhale sérotype 3 détectés

La fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 vient de faire son apparition dans le Loir-et-Cher, marquant une nouvelle étape dans la propagation de cette maladie animale en France. Trois élevages du département ont été touchés, mettant en alerte les autorités sanitaires et les éleveurs du département.
Par Nawel Thabet / Medianawplus

Une maladie émergente aux portes du Loir-et-Cher. Depuis le premier foyer déclaré en France le 5 août 2024, la FCO sérotype 3 s’est progressivement propagée. Le Loir-et-Cher est désormais concerné avec : un foyer dans un troupeau d’ovins et les deux autres dans des troupeaux de bovins allaitants ces cas ont été confirmés par des analyses de laboratoire suite à l’observation de signes cliniques évocateurs par les vétérinaires sanitaires.
La préfecture de Loir-et-Cher a précisé que « dans les trois élevages, les animaux ont présenté des signes cliniques évocateurs constatés par les vétérinaires sanitaires, la FCO 3 a été confirmée par des analyses de laboratoire. »

Comprendre la fièvre catarrhale ovine
La FCO est une maladie virale affectant les ruminants, principalement transmise par des moucherons piqueurs. Bien qu’elle ne présente aucun danger pour l’homme, elle peut avoir des conséquences graves pour les animaux infectés, avec des symptômes incluant : fièvre, lésions buccales, Œdème facial, difficultés respiratoires et amaigrissement.
Mesures de prévention et de contrôle
Face à cette situation, plusieurs mesures ont été mises en place : l’instauration d’une zone réglementée « régulée » depuis le 2 août 2024, les restrictions des mouvements d’animaux sensibles, puis le lancement d’une campagne de vaccination volontaire le 12 août.

Les éleveurs du Loir-et-Cher sont encouragés à rester vigilants et à contacter immédiatement leur vétérinaire sanitaire en cas de signes suspects. Les frais liés aux visites vétérinaires et aux analyses sont prises en charge par l’État. »Chaque éleveur qui décèle des signes évocateurs de cette maladie sur ses animaux est invité à contacter son vétérinaire sanitaire. », a rappelé la préfecture.
Un appel à la mobilisation
La détection de ces premiers cas dans le Loir-et-Cher souligne l’importance de la vigilance collective et de la vaccination préventive. Les autorités sanitaires appellent à une mobilisation de tous les acteurs de la filière pour limiter la propagation de cette maladie émergente.

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