Fusillade à Paris : la garde à vue du mis en cause levée pour des raisons de santé

La garde à vue de l’attaquant âgé de 69 ans , soupçonné d’avoir tué trois personnes vendredi , visant un centre culturel kurde dans le 10ème arrondissement à Paris, a été levée ce samedi 24 décembre,  pour des raisons de santé.

Par Medianawplus

«Le mis en cause a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police .. son état de santé n’est pas compatible avec la mesure de garde à vue», a indiqué le parquet de Paris dans un communiqué.

Il avait indiqué aux policiers avoir agi parce qu’il était raciste, a indiqué aux policiers avoir agi parce qu’il était raciste, selon l’AFP.

Le suspect a été interpellé par la police et placé en garde à vue vendredi 23 décembre.Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris , confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire pour des chefs d’assassinat , homicides volontaires et violences aggravées.

Aujourd’hui, le parquet a annoncé que le mobile « raciste » avait été ajouté à l’enquête.

Des heurts ont été éclaté en marge de la manifestation organisée pour rendre hommage aux trois Kurdes assassinés dans le 10ème arrondissement à Paris.

Au lendemain du drame, l’émotion est toujours vive. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies samedi 24 décembre sur la place de la République, à Paris, pour rendre hommage aux trois Kurdes tués la veille.
Presque dix ans après l’assassinat de trois militantes kurdes, une nouvelle tragédie a touché à nouveau vendredi 23 décembre  2022.

Trois personnes d’origine kurde, deux hommes et une femme, ont été tuées par balles et 3 autres blessées vendredi à Paris par un homme dont la garde à vue a été prolongée, a indiqué le parquet, annonçant que le mobile raciste avait été ajouté à l’enquête

La communauté Kurde manifeste aujourd’hui samedi 24 décembre, à la place de la République pour exprimer sa colère.

Alors que le caractère terroriste n’a pas encore été retenu par les autorités, « nous sommes indignés face à cette situation », a déploré Agit Polat, porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF).

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