L’actrice Micheline Presle est décédée à l’âge de 101 ans..le cinéma français est en deuil
- Nawel THABET
- 22 février 2024
- culture, France
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le cinéma français et les amoureux du septième art sont en deuil après le décès de l’actrice Micheline Presle à l’âge de 101 ans, mercredi 21 février.
« Le talent d’une étoile du cinéma français qui a brillé sur nos écrans pendant plus de soixante-dix ans », saluent le Président de la République Emmanuel Macron et son épouse dans un communiqué.
Par Medianawplus
Une page du cinéma français se tourne après la disparition de Micheline Presle.Au total plus de 150 film dans son palmarès.Née à Paris en 1922, l’actrice s’est éteinte dans la soirée à la maison nationale des artistes de Nogent -sur-Marne ( Val de Marne), a annoncé son gendre Olivier Bomsel.
La dernière apparition de l’actrice à la télé remonte à 2018: pour son spectacle autobiographique Fashion Freak Show, mis en scène par Tonie Marshall, Jean Paul Gautier avait fait appel à elle pour incarner sa grand-mère.
Sa carrière foisonnante, qui la conduisit de rôle en rôle au rang d’icône, connut pourtant des passages à vide et des difficultés. Partie à Hollywood en 1948 par amour, alors qu’elle était au sommet de sa célébrité, elle y conclut avec la Fox un contrat qui ne lui fournit que des rôles décevants. Son retour en France trois ans plus tard lui apprit cruellement qu’elle n’était plus la vedette de jadis. Il fallut attendre les années 60 pour que sa carrière remportât un nouveau succès populaire avec le rôle d’Ève, l’héroïne de la série télévisée Les Saintes chéries, où elle incarnait avec brio les aventures d’un couple français de la classe moyenne dont les déboires et les péripéties offraient un miroir plein d’autodérision et de drôlerie à ceux de sa génération. Sur les planches, elle affectionnait particulièrement Feydeau, et campa une inoubliable Virginia Woolf en 1966 dans une mise en scène de Franco Zeffirelli.
À travers les flux et reflux du destin, sa carrière était toujours portée par un plaisir inouï du jeu, qui perce dans chacune de ses répliques. Jouer, pour elle, c’était réaliser un conte de fée, tourner, c’était partir en vacances, monter sur les planches, c’était s’élever au paradis. Elle avait un besoin vital de vibrer à l’unisson des spectateurs auxquels elle infusait la tristesse, l’amour, le rire souvent, avec un talent comique qu’elle ne cessa d’affirmer, et ce jusqu’aux dernières années de sa vie.