Loir-et-Cher : 13 communes en zone de surveillance pour la maladie hémorragique épizootique

Le Loir-et-Cher renforce sa vigilance face à la menace de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Bien que le département reste indemne, 13 communes ont été intégrées dans une zone de surveillance suite à la détection de foyers dans le Maine-et-Loire voisin, indique la préfecture ce vendredi 23 août.

Par Nawel Thabet / Medianawplus

C’est la maladie qui fait trembler les agriculteurs  » MHE, hémorragique épizootique ». Les services de l’État en Loir-et-Cher se mobilisent pour contenir la propagation de cette maladie virale affectant les ruminants. Treize communes du département ont été intégrées dans une zone de surveillance après l’apparition de foyers dans le département voisin du Maine-et-Loire. « Une mesure préventive qui vise à protéger les élevages locaux », précise la préfecture de Loir-et-Cher.
Les communes concernées sont Artins, Authon, Bonneveau, Vallée-de-Ronsard, Les Essarts, Les Hayes, Montrouveau, Saint-Jacques-des-Guérets, Saint-Martin-des-Bois, Sougé, Ternay, Troo et Villedieu-le-Château. Ces localités font désormais partie d’une zone régulée s’étendant sur un rayon de 150 kilomètres autour des foyers détectés. Dans ces zones, des mesures strictes sont mises en place. Elles incluent un renforcement de la surveillance sanitaire par les vétérinaires et un encadrement des mouvements d’animaux sensibles tels que les bovins, ovins, caprins et cervidés. En règle générale, ces animaux ne peuvent pas quitter la zone régulée, sauf dérogations spécifiques comme l’envoi à l’abattoir. Pour toute sortie autorisée, les animaux doivent subir un test de dépistage individuel et une désinsectisation pour éliminer les moucherons vecteurs du virus.
La MHE, apparue en France en septembre 2023, touche actuellement 22 départements. Cette maladie virale, non transmissible à l’Homme, se propage via des moucherons piqueurs et affecte principalement les bovins et les cervidés. Les symptômes incluent fièvre, lésions buccales, difficultés respiratoires et amaigrissement.
Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pilote un plan d’action pour limiter l’impact de la MHE sur les filières bovine et ovine.
Les autorités et les professionnels restent mobilisés pour contenir la propagation de la maladie, avec des mises à jour régulières de la situation sanitaire nationale.
Cette situation souligne l’importance de la vigilance sanitaire dans le secteur de l’élevage et démontre la réactivité des autorités face aux menaces émergentes pour la santé animale. Les éleveurs des communes concernées sont appelés à respecter scrupuleusement les mesures mises en place pour protéger leurs troupeaux et l’ensemble de la filière.

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